Les espèce stellaires sont-elles des espèces naturelles ?
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Informations sur ce média
Nombre de vues :
11 (ce mois : 1)Date de création :
mars 6, 2018Intervenants :
Stéphanie RUPHYLien vers la chaîne du média :
Faculté de PhilosophieDescription
Comme tout amateur des merveilles célestes ne manquerait pas de le confirmer, rien ne ressemble plus à une étoile qu’une autre étoile, même observée avec un télescope. C’est peut-être la raison pour laquelle les classifications stellaires n’ont guère reçu d’attention philosophique, en dépit de leur riche histoire et du rôle crucial qu’elles jouent en astrophysique : la diversité des étoiles est loin d’être aussi manifeste et immédiatement accessible que celle des plantes, des animaux, des minéraux ou encore des substances chimiques. Il n’est dès lors guère surprenant que les discussions philosophiques portant sur l’existence, ou non, d’un « ordre naturel » aient principalement concerné la biologie ou la physique-chimie.
Comme je m’efforcerai de le montrer dans cette intervention, la pratique et les succès de la taxinomie stellaire posent pourtant de fructueuses questions aux principales positions philosophiques actuelles sur les classifications et les espèces naturelles (e.g. réalisme/antiréalisme ; monisme/pluralisme).
Je serai alors conduite à rejeter toute lecture essentialiste ou même réaliste de la notion d’espèce naturelle en science, et à offrir une interprétation essentiellement pragmatique de la stabilité des systèmes taxinomiques dans les sciences physiques. Je conclurai par quelques remarques générales concernant l’impact des pratiques taxinomiques scientifiques sur les doctrines philosophiques des classifications et des espèces naturelles.
Comme je m’efforcerai de le montrer dans cette intervention, la pratique et les succès de la taxinomie stellaire posent pourtant de fructueuses questions aux principales positions philosophiques actuelles sur les classifications et les espèces naturelles (e.g. réalisme/antiréalisme ; monisme/pluralisme).
Je serai alors conduite à rejeter toute lecture essentialiste ou même réaliste de la notion d’espèce naturelle en science, et à offrir une interprétation essentiellement pragmatique de la stabilité des systèmes taxinomiques dans les sciences physiques. Je conclurai par quelques remarques générales concernant l’impact des pratiques taxinomiques scientifiques sur les doctrines philosophiques des classifications et des espèces naturelles.
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