Les principes selon Hume - Conférence de Laurent Jaffro
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Informations sur ce média
Nombre de vues :
127 (ce mois : 3)Date de création :
nov. 17, 2021Intervenants :
Laurent JaffroLien vers la chaîne du média :
Faculté de PhilosophieDescription
Laurent Jaffro est Professeur à l’Université Paris 1.
La philosophie de Hume est le projet d’une science de la nature humaine. À ce titre, elle entend dégager des principes.
- La première question concerne la méthode par laquelle ces principes sont découverts. Hume n’invente pas la méthode analytique-synthétique, mais l’emprunte à l’empirisme des savants. Il est fier d’avoir accompli, dans l’étude des passions, l’équivalent d’une expérimentation chimique, alors même qu’il admet que l’étude de l’esprit ne peut pas, à proprement parler, être expérimentale. Un second ensemble de questions concerne la liste des principes de la science de la nature humaine, leur statut épistémologique, et leurs trois usages : explicatif, critique, régulateur.
- Mais l’usage par Hume de la notion de principe ne se limite pas à cette épistémologie qui, dans un esprit newtonien, ne la confond évidemment pas avec celle de cause. Hume, notamment dans An Enquiry concerning Human Understanding, fait de multiples allusions à des principes, dits parfois "ultimes" qui, eux, sont bien des causes, sont "cachés", et demeurent entièrement inconnus. Ce vocabulaire vient également de la même révolution scientifique et peut se réclamer de Robert Boyle et de John Locke.
- La première vision, légale, des principes généraux, et même "universels", omniprésente sous la plume de l’auteur, repose sur l’ambition de l’économie explicative. Elle est celle des lois de l’esprit. La seconde vision, celle des principes actifs, des "ressorts", a conduit des interprètes à se croire autorisés à défendre l’interprétation d’un Hume réaliste, qui admettrait l’existence de pouvoirs causaux dans la nature. Les deux visions sont-elles compatibles ?
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