Les principes selon Hume - Conférence de Laurent Jaffro
Loading
0 %
Key | Action |
---|---|
K or space | Play / Pause |
M | Mute / Unmute |
C | Select next subtitles |
A | Select next audio track |
V | Show slide in full page or toggle automatic source change |
left arrow | Seek 5s backward |
right arrow | Seek 5s forward |
shift + left arrow or J | Seek 10s backward |
shift + right arrow or L | Seek 10s forward |
control + left arrow | Seek 60s backward |
control + right arrow | Seek 60s forward |
shift + down arrow | Decrease volume |
shift + up arrow | Increase volume |
shift + coma | Decrease playback speed |
shift + dot or shift + semicolon | Increase playback speed |
end | Seek to end |
beginning | Seek to beginning |
You can right click on slides to open the menu
Share this media
Information on this media
Links:
Creation date:
Nov. 17, 2021Number of views:
112 (this month: 2)Speakers:
Laurent JaffroLink to media channel:
Faculté de PhilosophieDescription
Laurent Jaffro est Professeur à l’Université Paris 1.
La philosophie de Hume est le projet d’une science de la nature humaine. À ce titre, elle entend dégager des principes.
- La première question concerne la méthode par laquelle ces principes sont découverts. Hume n’invente pas la méthode analytique-synthétique, mais l’emprunte à l’empirisme des savants. Il est fier d’avoir accompli, dans l’étude des passions, l’équivalent d’une expérimentation chimique, alors même qu’il admet que l’étude de l’esprit ne peut pas, à proprement parler, être expérimentale. Un second ensemble de questions concerne la liste des principes de la science de la nature humaine, leur statut épistémologique, et leurs trois usages : explicatif, critique, régulateur.
- Mais l’usage par Hume de la notion de principe ne se limite pas à cette épistémologie qui, dans un esprit newtonien, ne la confond évidemment pas avec celle de cause. Hume, notamment dans An Enquiry concerning Human Understanding, fait de multiples allusions à des principes, dits parfois "ultimes" qui, eux, sont bien des causes, sont "cachés", et demeurent entièrement inconnus. Ce vocabulaire vient également de la même révolution scientifique et peut se réclamer de Robert Boyle et de John Locke.
- La première vision, légale, des principes généraux, et même "universels", omniprésente sous la plume de l’auteur, repose sur l’ambition de l’économie explicative. Elle est celle des lois de l’esprit. La seconde vision, celle des principes actifs, des "ressorts", a conduit des interprètes à se croire autorisés à défendre l’interprétation d’un Hume réaliste, qui admettrait l’existence de pouvoirs causaux dans la nature. Les deux visions sont-elles compatibles ?
Other media in the channel "Faculté de Philosophie"
45 viewsEnjeux philosophiques en santé publiqueApril 15th, 2022
27 views, 1 this monthConférence | La copossession du mondeMarch 21st, 2022
103 views, 9 this monthConférence | Aristote, Platon et le bien comme cause finaleFebruary 10th, 2022
53 views, 2 this monthFRANÇOIS BÉGAUDEAU : Peut-on s'émanciper de ses déterminismes ?October 25th, 2021
13 viewsPsychiatrie Personnalisée : enjeux pratiques, épistémologiques et éthiquesOctober 25th, 2021
41 views, 2 this monthLa métaphysique du "comme si" : l'interprétation vaihingerienne de Kant et au-delàOctober 25th, 2021