Corpus numérique : quelle pertinence heuristique, méthodologique et épistémologique ?
Action | Key |
---|---|
Play / Pause | K or space |
Mute / Unmute | M |
Toggle fullscreen mode | F |
Select next subtitles | C |
Select next audio track | A |
Toggle automatic slides maximization | V |
Seek 5s backward | left arrow |
Seek 5s forward | right arrow |
Seek 10s backward | shift + left arrow or J |
Seek 10s forward | shift + right arrow or L |
Seek 60s backward | control + left arrow |
Seek 60s forward | control + right arrow |
Seek 1 frame backward | alt + left arrow |
Seek 1 frame forward | alt + right arrow |
Decrease volume | shift + down arrow |
Increase volume | shift + up arrow |
Decrease playback rate | < |
Increase playback rate | > |
Seek to end | end |
Seek to beginning | beginning |
Vous pouvez faire un clic droit sur les diapositives pour ouvrir le menu
S'abonner aux notifications
Si vous êtes abonné aux notifications, un e-mail vous sera envoyé pour toutes les annotations ajoutées.
Votre compte utilisateur n'a pas d'adresse e-mail.
Informations sur ce média
11 vues
Le lien pour accéder au chanel complet de ce colloque : https://webtv.univ-lyon3.fr/channels/cartographieduweb/
Le partenariat Littérature québécoise mobile
Le projet dans lequel s’inscrit le colloque « Cartographie du web littéraire francophone », qui a démarré le 1er mars 2019, est financé dans l’un de ses volets scientifiques majeurs par L’IDEX université de Lyon et s’étend sur une période de 12 mois. Il réunit des spécialistes de littérature, de langue, des sciences de l’information, de l’informatique et de la francophonie issus des Universités Lumière Lyon 2, Jean Moulin-Lyon 3, Jean Monnet-Saint Etienne, de L’ENS Lyon et bien d’autres partenaires institutionnels ou non académiques comme la Bibliothèque nationale de France et l’Institut international pour la Francophonie (2IF). Ce colloque international a pour ambition de réunir les chercheurs de tous les champs, investis dans les questionnements numériques, les acteurs de la création numérique, et se veut ouvert à toutes les sphères culturelles francophones. Les aires francophones hors de France seront privilégiées.
Le présent appel à communications entend interroger divers critères liés au repérage, à la sélection, à l’archivage, et au traitement de corpus nativement numériques des productions littéraires francophones. De même une analyse littéraire du corpus donnera sans doute l’occasion d’approfondir notamment la question de l’élargissement du champ littéraire, d’interroger l’efficience des outils narratologiques classiques pour saisir cette nouvelle poétique numérique. Il s’agira aussi d’étudier la répartition des ressources numériques littéraires dans l’espace francophone, d’établir des modalités standardisées de description afin d’en proposer des parcours interprétatifs adaptés. Par ailleurs, l’occasion sera donnée de repenser la Francophonie, dans une logique plurielle, décentrée, en tenant compte de toutes les aires culturelles qui ont le français comme langue de partage.
Web littéraire francophone : que change-t-il à la création littéraire ?
Une des questions lancinantes que pose toute production nativement numérique résulte de son homogénéisation et de sa qualité intrinsèque. Davantage vues comme l’apanage des
amateurs ou comme un terrain d'expérimentations, les créations numériques souffrent parfois d’un déficit de reconnaissance car elles s'éloignent des horizons d'attentes construits
par les littératures imprimées. Cette vision des choses s’explique du fait de l’environnement plurisémiotique qui sous-tend l’écosystème numérique, marqué par des transgressions et
ruptures normatives de toute nature. L’une des pistes intéressantes à explorer dans ce cadre peut consister à relever et discuter les critères (linguistiques, textuels, discursifs, génériques, stylistiques, narratifs, etc.,) pouvant permettre d’évaluer la "littérarité" des créations littéraires en ligne. L'apparition des modes d'autopublication en ligne (réseaux sociaux, blogs, forums) rebat-elle les cartes de la légitimation des oeuvres ? La définition du "littéraire" s'inscrit en effet dans des logiques historiques et culturelles complexes : est-il possible
d'imaginer quelles évolutions dessinent ces pratiques d'écritures littéraires web? Une poétique de l'ultra-contemporain, transcendant ses supports, peut-elle être esquissée ? Dans
quelle mesure les possibilités de l'hypermédia contribuent-elles à ces transformations ? Comment envisager les paradigmes culture savante/populaire, experts/amateurs,
centre/périphérie dans ce cadre renouvelé des créations littéraires francophones ?
Francophonie et cyberespace : un nouveau couple de sens
Il s’agit ici de faire un travail de prospection de sites, blogs et réseaux sociaux à visée littéraire, non seulement dans leurs activités propres, mais également dans leurs échanges dynamiques, afin d’étudier comment la Francophonie se déploie désormais en réseaux grâce à l’utilisation massive d’Internet. Une importance sera aussi accordée aux auteurs, chercheurs qui sont sur le terrain du numérique, et plus spécifiquement dans une dynamique locale et par les biais de multiples expériences singulières. De ce qui précède, émerge une série de questions : comment associer des compétences en sciences de l’information et de la communication, en littérature et dans d'autres disciplines encore pour redéfinir et repenser la Francophonie ? Quels sens accorder à la notion de cyberespace dans le cadre de la Francophonie ? Quels sont les liens qui existent aujourd’hui entre littérature francophone et française, lorsqu’on tient compte des réalités numériques ? Existe-t-il des réseaux de création spécifiques aux diverses zones francophones? Quelles sont les thématiques privilégiées dans les productions nativement numériques ? Permettent-elles d’envisager une évolution des faits et réalités de la francophonie littéraire ? Du point de vue linguistique : une nouvelle donne francophone émerge-t-elle des possibilités ouvertes par les réseaux internationaux ? Quelles perspectives envisager en termes d’identités des auteurs francophones? Assiste-on à de nouvelles configurations identitaires, culturelles et sociologiques ? Comment l’approche postcoloniale réinvestit-elle aujourd’hui le champ de la littérature numérique ?
Corpus numériques : textes, discours, genres, pratiques et usages
Avec le numérique, il est de plus en plus question d’écriture multimédia, de texte augmenté, de discours protéiformes et de techno-genre. Les symboles, scripts, émoticônes investissent ainsi l’univers des mots et bouleversent au passage la logique de leur structuration. Comment envisager et (re)définir dans ces conditions la notion de texte, de discours et de genre ? D’unautre point de vue, quelles précautions prendre dans le moissonnage de corpus numériques ? Quelles sont les difficultés et limites de diverses orientations adoptées ? Qu’est-ce qui résulte des approches qualitatives et quantitatives dans la constitution des corpus nativement numériques ?
L’édition numérique : usages, modèles et archivage de corpus
Le constat semble partagé : les pratiques littéraires numériques ont une incidence significative sur les mutations observées dans la filière de l’édition. Ainsi une étude socio-économique approfondie de l’amont à l’aval de la filière serait riche en enseignements. Elle permettra d’identifier des types de lecteurs ainsi que leurs pratiques littéraires numériques (lectures uniquement numériques ou couplées au papier ? Que disent les statistiques de navigation par rapport aux fréquentations des lecteurs ? Quelles sont les raisons poussant ces lecteurs à s’orienter vers la littérature numérique ?, etc.). Du côté des éditeurs, il s’agira d’identifier les (nouveaux) acteurs qui publient des oeuvres nativement numériques et de comprendre comment ils se positionnent vis-à-vis et au sein de la filière « traditionnelle » de l’édition. Dans ce cadre, une analyse comparative des pratiques et des filières de la création littéraire numérique des différentes zones géographiques francophones serait la bienvenue. Pour aller plus loin encore, la médiation des technologies numériques a transformé de façon radicale
la manière dont les corpus sont appréhendés. Ils sont de plus en plus labiles et posent la question à la fois de la représentativité et de l’exhaustivité. Quels sont alors les outils, méthodes et techniques actuels d’indexation et d’archivage de corpus numériques capables de suppléer à ces difficultés ? De même le passage du papier au support virtuel n’est pas sans conséquence du point de vue de l’édition.
Grâce au principe d’affordance et aux divers logiciels généralement gratuits, l’hétéro-édition est devenue une réalité plausible. Les auteurs peuvent être leur propre éditeur en contrôlant directement les plateformes qui constituent leur lieu de création et de production. Ils peuvent même assurer sans intermédiaires la promotion de leurs écrits. Quels sont les défis qui relèvent de toutes ces transformations notables ? Existe-t-il des différences culturelles, voire idéologiques, dans le cadre del’édition des corpus numériques ?
Le partenariat Littérature québécoise mobile
Le projet dans lequel s’inscrit le colloque « Cartographie du web littéraire francophone », qui a démarré le 1er mars 2019, est financé dans l’un de ses volets scientifiques majeurs par L’IDEX université de Lyon et s’étend sur une période de 12 mois. Il réunit des spécialistes de littérature, de langue, des sciences de l’information, de l’informatique et de la francophonie issus des Universités Lumière Lyon 2, Jean Moulin-Lyon 3, Jean Monnet-Saint Etienne, de L’ENS Lyon et bien d’autres partenaires institutionnels ou non académiques comme la Bibliothèque nationale de France et l’Institut international pour la Francophonie (2IF). Ce colloque international a pour ambition de réunir les chercheurs de tous les champs, investis dans les questionnements numériques, les acteurs de la création numérique, et se veut ouvert à toutes les sphères culturelles francophones. Les aires francophones hors de France seront privilégiées.
Le présent appel à communications entend interroger divers critères liés au repérage, à la sélection, à l’archivage, et au traitement de corpus nativement numériques des productions littéraires francophones. De même une analyse littéraire du corpus donnera sans doute l’occasion d’approfondir notamment la question de l’élargissement du champ littéraire, d’interroger l’efficience des outils narratologiques classiques pour saisir cette nouvelle poétique numérique. Il s’agira aussi d’étudier la répartition des ressources numériques littéraires dans l’espace francophone, d’établir des modalités standardisées de description afin d’en proposer des parcours interprétatifs adaptés. Par ailleurs, l’occasion sera donnée de repenser la Francophonie, dans une logique plurielle, décentrée, en tenant compte de toutes les aires culturelles qui ont le français comme langue de partage.
Web littéraire francophone : que change-t-il à la création littéraire ?
Une des questions lancinantes que pose toute production nativement numérique résulte de son homogénéisation et de sa qualité intrinsèque. Davantage vues comme l’apanage des
amateurs ou comme un terrain d'expérimentations, les créations numériques souffrent parfois d’un déficit de reconnaissance car elles s'éloignent des horizons d'attentes construits
par les littératures imprimées. Cette vision des choses s’explique du fait de l’environnement plurisémiotique qui sous-tend l’écosystème numérique, marqué par des transgressions et
ruptures normatives de toute nature. L’une des pistes intéressantes à explorer dans ce cadre peut consister à relever et discuter les critères (linguistiques, textuels, discursifs, génériques, stylistiques, narratifs, etc.,) pouvant permettre d’évaluer la "littérarité" des créations littéraires en ligne. L'apparition des modes d'autopublication en ligne (réseaux sociaux, blogs, forums) rebat-elle les cartes de la légitimation des oeuvres ? La définition du "littéraire" s'inscrit en effet dans des logiques historiques et culturelles complexes : est-il possible
d'imaginer quelles évolutions dessinent ces pratiques d'écritures littéraires web? Une poétique de l'ultra-contemporain, transcendant ses supports, peut-elle être esquissée ? Dans
quelle mesure les possibilités de l'hypermédia contribuent-elles à ces transformations ? Comment envisager les paradigmes culture savante/populaire, experts/amateurs,
centre/périphérie dans ce cadre renouvelé des créations littéraires francophones ?
Francophonie et cyberespace : un nouveau couple de sens
Il s’agit ici de faire un travail de prospection de sites, blogs et réseaux sociaux à visée littéraire, non seulement dans leurs activités propres, mais également dans leurs échanges dynamiques, afin d’étudier comment la Francophonie se déploie désormais en réseaux grâce à l’utilisation massive d’Internet. Une importance sera aussi accordée aux auteurs, chercheurs qui sont sur le terrain du numérique, et plus spécifiquement dans une dynamique locale et par les biais de multiples expériences singulières. De ce qui précède, émerge une série de questions : comment associer des compétences en sciences de l’information et de la communication, en littérature et dans d'autres disciplines encore pour redéfinir et repenser la Francophonie ? Quels sens accorder à la notion de cyberespace dans le cadre de la Francophonie ? Quels sont les liens qui existent aujourd’hui entre littérature francophone et française, lorsqu’on tient compte des réalités numériques ? Existe-t-il des réseaux de création spécifiques aux diverses zones francophones? Quelles sont les thématiques privilégiées dans les productions nativement numériques ? Permettent-elles d’envisager une évolution des faits et réalités de la francophonie littéraire ? Du point de vue linguistique : une nouvelle donne francophone émerge-t-elle des possibilités ouvertes par les réseaux internationaux ? Quelles perspectives envisager en termes d’identités des auteurs francophones? Assiste-on à de nouvelles configurations identitaires, culturelles et sociologiques ? Comment l’approche postcoloniale réinvestit-elle aujourd’hui le champ de la littérature numérique ?
Corpus numériques : textes, discours, genres, pratiques et usages
Avec le numérique, il est de plus en plus question d’écriture multimédia, de texte augmenté, de discours protéiformes et de techno-genre. Les symboles, scripts, émoticônes investissent ainsi l’univers des mots et bouleversent au passage la logique de leur structuration. Comment envisager et (re)définir dans ces conditions la notion de texte, de discours et de genre ? D’unautre point de vue, quelles précautions prendre dans le moissonnage de corpus numériques ? Quelles sont les difficultés et limites de diverses orientations adoptées ? Qu’est-ce qui résulte des approches qualitatives et quantitatives dans la constitution des corpus nativement numériques ?
L’édition numérique : usages, modèles et archivage de corpus
Le constat semble partagé : les pratiques littéraires numériques ont une incidence significative sur les mutations observées dans la filière de l’édition. Ainsi une étude socio-économique approfondie de l’amont à l’aval de la filière serait riche en enseignements. Elle permettra d’identifier des types de lecteurs ainsi que leurs pratiques littéraires numériques (lectures uniquement numériques ou couplées au papier ? Que disent les statistiques de navigation par rapport aux fréquentations des lecteurs ? Quelles sont les raisons poussant ces lecteurs à s’orienter vers la littérature numérique ?, etc.). Du côté des éditeurs, il s’agira d’identifier les (nouveaux) acteurs qui publient des oeuvres nativement numériques et de comprendre comment ils se positionnent vis-à-vis et au sein de la filière « traditionnelle » de l’édition. Dans ce cadre, une analyse comparative des pratiques et des filières de la création littéraire numérique des différentes zones géographiques francophones serait la bienvenue. Pour aller plus loin encore, la médiation des technologies numériques a transformé de façon radicale
la manière dont les corpus sont appréhendés. Ils sont de plus en plus labiles et posent la question à la fois de la représentativité et de l’exhaustivité. Quels sont alors les outils, méthodes et techniques actuels d’indexation et d’archivage de corpus numériques capables de suppléer à ces difficultés ? De même le passage du papier au support virtuel n’est pas sans conséquence du point de vue de l’édition.
Grâce au principe d’affordance et aux divers logiciels généralement gratuits, l’hétéro-édition est devenue une réalité plausible. Les auteurs peuvent être leur propre éditeur en contrôlant directement les plateformes qui constituent leur lieu de création et de production. Ils peuvent même assurer sans intermédiaires la promotion de leurs écrits. Quels sont les défis qui relèvent de toutes ces transformations notables ? Existe-t-il des différences culturelles, voire idéologiques, dans le cadre del’édition des corpus numériques ?
Date de création :
5 février 2020
Intervenants :
Christian Cote, Bertrand Gervais
Lien vers la chaîne du média :
Cartographie du web littéraire francophone
Autres médias dans la chaîne "Cartographie du web littéraire francophone"
5 vuesTable ronde : De l’Idex à Lifranum : les grands enjeux de la Francophonie numérique25 octobre 2021
13 vues, 2 cette annéeTable ronde d’administrateurs de plateformes d’écriture littéraire25 octobre 2021
3 vuesLa littérature (par la) bande25 octobre 2021
6 vues, 1 cette annéeLecture de textes25 octobre 2021
4 vues, 2 cette annéeTrois sites au service des littératures francophones du Sud (LITAF, LIMAG, Mukanda) : quelques enseignements logistiques, institutionnels et scientifiques25 octobre 2021
2 vuesA la recherche du web littéraire : une enquête hyper-perplexe en hypertexte25 octobre 2021